Louis-Philippe Dalembert - Mur méditerranée (Sabine Wespieser éditeur) - 326 pages.💗
J'avais déjà été complètement hermétique à son précédent roman, Avant que les ombres s'effacent, et le constat est malheureusement sans appel avec ce nouveau roman de Louis-Philippe Dalembert.
J’ai trouvé que les personnages sonnaient faux, qu’ils manquaient de profondeur, et que tout le roman était plongé dans un bain de poncifs. Je n’ai retrouvé ni la force d’évocation de Samar Yazbek dans Les portes du néant, ni l’écriture puissante de Laurent Gaude dans Eldorado, ni même l’émotion et la pudeur d’Amin Maalouf dans Les désorientés (notamment). Dommage pour un sujet aussi grave.
Ce qui me fait du coup m'interroger sur la présence de ce roman sur la première sélection du prix Goncourt dévoilée le 3 septembre dernier (mais on se rappellera que Avant que les ombres s'effacent était déjà présent dans la sélection du prix Médicis 2017 ainsi que du Grand prix du roman de l'Académie française, qu'il avait également concouru dans la sélection du prix du meilleur roman des éditions Points, et qu'il avait été honoré par le prix Orange du livre et le prix France Bleu - page des Libraires ; je ne comprends décidément pas toutes les subtilités logiques du jury de ces prix littéraires).
On attendra donc le premier octobre pour l'annonce de la deuxième sélection resserrée du prix Goncourt.
Commentaires
Enregistrer un commentaire